Outre l’association des titulaires diplômés, c’est surtout l’association de capitaux à travers une personne morale exploitante (Société d’Exercice Libéral), heureusement encore uniquement composée par des pharmaciens, qui a révolutionnée la profession.

Quoi de plus intéressant pour un « sénior » que d’aider financièrement un « junior » à s’installer. Tout le monde est gagnant (sous réserve d’un pacte d’associé équilibré et moral).

Prenons l’exemple d’un titulaire installé depuis 10 ans avec lequel le Cabinet Villard a fait le point il y a quelques mois.

Il avait bien sur entendu parler de ses possibilités de partenariat, mais n’avait malheureusement jamais osé franchir le pas, sans doute par manque d’informations.

Bénéficiant d’une trésorerie confortable, Le cabinet Villard l’a accompagné sur un projet de rachat d’une officine par un de ses assistants. 

Pour cette opération notre titulaire a investi 150 000€ dans le projet de son adjoint. En contrepartie, il s’est retrouvé à la tête de 49% du capital de la pharmacie acquise. 

Il lui a ainsi permis par son « investissement/apport complémentaire » d’accéder à une officine d’un CA plus élevé que s’il avait acheté seul.

Cet investissement, qui est aussi et avant tout un partenariat financier, humain et professionnel, s’est fait en toute sécurité et s’est avéré extrêmement rémunérateur puisque 5 ans après, ayant cédé ses parts à son jeune associé, comme prévu dans leur pacte, notre client s’est retrouvé en possession d’un montant de plus 400 000€. Quelle rentabilité !

Aujourd’hui la simple association « senior/junior » s’est développée, de telle sorte qu’il s’est constitué des groupes de pharmaciens liées entre eux à travers des participations. Les outils financiers, tels la SPFPL permettent de laisser des capitaux fructifier en pharmacie d’officine, faiblement fiscalisés tant qu’ils ne sont pas ressortis à titre personnel.